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Entretiens

Interview : Découvrez OLOJi

Interview : Découvrez OLOJi

Salut les gars, est-ce que vous pourriez brièvement vous présenter?

Laurent: Hello! Passionné très tôt pour la musique, j’ai débuté par l’étude du piano en même temps que la lecture à l’école, puis j’ai agrandi ma palette de couleurs par l’étude de diverses percussions. Parallèlement à mes études “académiques”, j’ai suivi un parcours riche en étudiant les musiques d’autres continents et différents styles de musiques actuelles. Cette expérience m’a amené à créer un premier album solo intitulé Unlimited.

Alexandre: Bonjour à tous! Moi, je suis né au sein d’une famille de musiciens. J’ai très tôt été dans l’univers de la musique en suivant l’orchestre de bal de mon père.

J’ai commencé le piano à 6 ans jusqu’à mes 18 ans, où j’ai fait du classique, du jazz et des musiques actuelles. Très attiré par le son dès l’âge de 14 ans, je me suis dirigé vers les métiers du son.

Julien: Salut, les amis! Moi, je suis multi-instrumentiste, compositeur et facteur d’instruments à vent. J’ai étudié et perfectionné mon art à travers l’Inde, la Turquie et l’Iran.

Othello: Hello; moi, c’est Othello! À l’âge de 13 ans, je rencontre à la télévision le didgeridoo et la culture des Aborigènes d’Australie. Je m’émerveille alors pour les musiques traditionnelles et leur lien à la nature ainsi que les sagesses des peuples racines. Puis vinrent le jazz et les musiques du monde qui me motiveront à aller à la rencontre de musiciens intéressés pour fusionner leur inspiration avec le didgeridoo : hautboïste, percussionniste, violoniste, guitariste, joueur de oud, etc. En 2013, je décide de me lancer dans la création de mon premier album, En mémoire des Géants.

Comment le groupe OLOJi s’est-il formé?

Laurent: C’est la rencontre entre Othello et moi qui a provoqué les autres! Je recherchais à cette époque un joueur de didgeridoo pour l’enregistrement du deuxième album d’un de mes groupes de l’époque qui s’appelait Mayaëlo.

Othello: Julien faisait partie de l’équipe de mon album En mémoire des Géants et quelques concerts étaient programmés. Certains musiciens de l’enregistrement n’étaient plus disponibles… Alors j’ai dû changer mes plans… Après avoir rencontré Laurent, je lui ai proposé de venir jouer avec nous sur les morceaux de l’album. Ce qui devait arriver arriva… La rencontre nous amena à créer des nouvelles compos: “Othello Ravez Trio” devint “OLOJi” et se produisit pour la première fois au festival Le Rêve de l’Aborigène.

Laurent: Puis, j’ai demandé à Alexandre, jeune musicien et talentueux ingénieur du son, de nous rejoindre pour nous faire un beau son. Après un EP, un premier album, Osni, et un coffret double album de méditation, il nous a rejoints sur scène pour ce nouvel opus avec ses claviers.

OLOJi? Comment avez-vous trouvé ce nom?

Othello – Laurent – Julien : O LO Ji 😀

C’est une association des syllabes de nos prénoms. Le Ji, originaire de l’Inde, correspond à un signe amical et une marque de respect que l’on porte à une personne.

Parlez-nous un peu de ce nouvel album!

Nous sommes maintenant quatre sur scène avec l’arrivée d’Alexandre Chaigne aux claviers. Il était auparavant arrangeur et ingénieur du son du groupe.

Le fait d’être quatre nous a permis d’étendre notre éventail créatif pour vous proposer ce nouvel album. Ce métissage est à la fois contemporain et roots.

Seed of Crystal est le fruit d’une création collective. En effet, contrairement à l’album précédent, Osni, où nous avions réalisé des arrangements sur les compositions des uns et des autres, Seed of Crystal a été créé de A à Z par nous quatre.

Notre souhait était de créer une musique plus « pop », ouverte et dansante, comparée à nos anciens disques Orion et Osni qui ont été composés avec des signatures rythmiques plus complexes.

Quels sont les instruments que l’on trouve présents sur l’album?

PANArt Hang, handpan Aciel, didgeridoo “Alex Didgeridoo”, Phonodidge, santoor, flûtes bansuri “Julien Coste”, guimbardes, Fender Rhodes, synthétiseur basse.

Quelle est votre piste préférée de l’album et pourquoi?

Laurent: “Gearing” est l’un de mes titres préférés, je trouve qu’il représente bien le son du groupe du moment: c’est un voyage intersidéral qui rappelle l’ambiance du premier EP Orion, en plus mûr je trouve!! C’est un mélange de détentes et de tensions avec lesquelles nous jouons. L’idée est de créer une réaction en chaîne, de réveiller certaines émotions chez l’auditeur. Le son est à la fois urbain et contemporain, aux vibrations limpides et bienveillantes. Je le trouve à la fois roots et brut, particulièrement dans un passage d’une atmosphère plus tendue et complexe rythmiquement.

Alexandre: “Seeds”, pour sa gamme vraiment différente du reste du disque et son côté “oriental”. En termes de composition, il est aussi différent car nous jouons le thème avec Rhodes et handpans, chose que nous ne faisions pas avant et qui a permis d’étendre notre musique.

Julien: “Crystal Drop” ;j’adore le jouer et il a été en partie conçu dans une cabane au milieu de la forêt de Brocéliande.

Othello: “Gearing” est l’un de mes morceaux préférés. Sa dimension pop lui donne un côté ouvert. J’aime le jouer au didgeridoo. Il m’a invité à revoir ma pleine présence et à être plus sobre, simple et original. J’y inclus les premiers trompettes des didges comme un accompagnement harmonique. Dans le même sens, j’aime beaucoup « Chase » pour sa dynamique. Dans ce morceau, je m’approche des techniques de didgeridoo traditionnel : le yidaki de la région de l’Arnhem Land chez les Aborigènes d’Australie.

Où est-ce qu’on peut se procurer l’album?

J’aime toujours demander aux artistes une anecdote en studio ou en concert. C’est à vous!

Ah là là, on aurait beaucoup d’anecdotes… en voici quelques-unes!

  • On a cassé la voiture en allant au Handpan Festival.
  • On a joué devant des personnes complètement déchirées.
  • Repas Malgache avant de jouer = concert pimenté = ?? :-/
  • OLOJi qui joue sur une scène de deux mètres carrés, version serrée!
  • Blocage des cervicales d’un des musiciens avant le concert.
  • Othello qui s’agite sur scène, tout le monde pense qu’il danse… alors qu’il est en train d’éteindre le feu sur le tapis au festival L’Arbre qui marche!!

Mais on vous propose de regarder le bêtisier de l’enregistrement de notre premier album Osni, ça vaut le coup d’œil:

David: Super! Merci, les potos, ça fait trop plaisir d’apprendre à vous connaître un peu plus. Merci pour votre temps, votre talent et votre passion pour la musique!

Chers lecteurs, j’espère que vous vous êtes régalés et que ce dernier album vous fera voyager. Avez-vous déjà écouté l’album ou vu le groupe en live? C’était comment?

De mon côté, je vous dis à très bientôt pour une prochaine interview. D’ailleurs, quel artiste aimeriez-vous voir sur le blog MasterTheHandpan?

Pour suivre OLOJi :

✨ Lancement de la Masterclass d'Alexander Mercks | La promo se termine ce soir ✨
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Salut les gars, est-ce que vous pourriez brièvement vous présenter?

Laurent: Hello! Passionné très tôt pour la musique, j’ai débuté par l’étude du piano en même temps que la lecture à l’école, puis j’ai agrandi ma palette de couleurs par l’étude de diverses percussions. Parallèlement à mes études “académiques”, j’ai suivi un parcours riche en étudiant les musiques d’autres continents et différents styles de musiques actuelles. Cette expérience m’a amené à créer un premier album solo intitulé Unlimited.

Alexandre: Bonjour à tous! Moi, je suis né au sein d’une famille de musiciens. J’ai très tôt été dans l’univers de la musique en suivant l’orchestre de bal de mon père.

J’ai commencé le piano à 6 ans jusqu’à mes 18 ans, où j’ai fait du classique, du jazz et des musiques actuelles. Très attiré par le son dès l’âge de 14 ans, je me suis dirigé vers les métiers du son.

Julien: Salut, les amis! Moi, je suis multi-instrumentiste, compositeur et facteur d’instruments à vent. J’ai étudié et perfectionné mon art à travers l’Inde, la Turquie et l’Iran.

Othello: Hello; moi, c’est Othello! À l’âge de 13 ans, je rencontre à la télévision le didgeridoo et la culture des Aborigènes d’Australie. Je m’émerveille alors pour les musiques traditionnelles et leur lien à la nature ainsi que les sagesses des peuples racines. Puis vinrent le jazz et les musiques du monde qui me motiveront à aller à la rencontre de musiciens intéressés pour fusionner leur inspiration avec le didgeridoo : hautboïste, percussionniste, violoniste, guitariste, joueur de oud, etc. En 2013, je décide de me lancer dans la création de mon premier album, En mémoire des Géants.

Comment le groupe OLOJi s’est-il formé?

Laurent: C’est la rencontre entre Othello et moi qui a provoqué les autres! Je recherchais à cette époque un joueur de didgeridoo pour l’enregistrement du deuxième album d’un de mes groupes de l’époque qui s’appelait Mayaëlo.

Othello: Julien faisait partie de l’équipe de mon album En mémoire des Géants et quelques concerts étaient programmés. Certains musiciens de l’enregistrement n’étaient plus disponibles… Alors j’ai dû changer mes plans… Après avoir rencontré Laurent, je lui ai proposé de venir jouer avec nous sur les morceaux de l’album. Ce qui devait arriver arriva… La rencontre nous amena à créer des nouvelles compos: “Othello Ravez Trio” devint “OLOJi” et se produisit pour la première fois au festival Le Rêve de l’Aborigène.

Laurent: Puis, j’ai demandé à Alexandre, jeune musicien et talentueux ingénieur du son, de nous rejoindre pour nous faire un beau son. Après un EP, un premier album, Osni, et un coffret double album de méditation, il nous a rejoints sur scène pour ce nouvel opus avec ses claviers.

OLOJi? Comment avez-vous trouvé ce nom?

Othello – Laurent – Julien : O LO Ji 😀

C’est une association des syllabes de nos prénoms. Le Ji, originaire de l’Inde, correspond à un signe amical et une marque de respect que l’on porte à une personne.

Parlez-nous un peu de ce nouvel album!

Nous sommes maintenant quatre sur scène avec l’arrivée d’Alexandre Chaigne aux claviers. Il était auparavant arrangeur et ingénieur du son du groupe.

Le fait d’être quatre nous a permis d’étendre notre éventail créatif pour vous proposer ce nouvel album. Ce métissage est à la fois contemporain et roots.

Seed of Crystal est le fruit d’une création collective. En effet, contrairement à l’album précédent, Osni, où nous avions réalisé des arrangements sur les compositions des uns et des autres, Seed of Crystal a été créé de A à Z par nous quatre.

Notre souhait était de créer une musique plus « pop », ouverte et dansante, comparée à nos anciens disques Orion et Osni qui ont été composés avec des signatures rythmiques plus complexes.

Quels sont les instruments que l’on trouve présents sur l’album?

PANArt Hang, handpan Aciel, didgeridoo “Alex Didgeridoo”, Phonodidge, santoor, flûtes bansuri “Julien Coste”, guimbardes, Fender Rhodes, synthétiseur basse.

Quelle est votre piste préférée de l’album et pourquoi?

Laurent: “Gearing” est l’un de mes titres préférés, je trouve qu’il représente bien le son du groupe du moment: c’est un voyage intersidéral qui rappelle l’ambiance du premier EP Orion, en plus mûr je trouve!! C’est un mélange de détentes et de tensions avec lesquelles nous jouons. L’idée est de créer une réaction en chaîne, de réveiller certaines émotions chez l’auditeur. Le son est à la fois urbain et contemporain, aux vibrations limpides et bienveillantes. Je le trouve à la fois roots et brut, particulièrement dans un passage d’une atmosphère plus tendue et complexe rythmiquement.

Alexandre: “Seeds”, pour sa gamme vraiment différente du reste du disque et son côté “oriental”. En termes de composition, il est aussi différent car nous jouons le thème avec Rhodes et handpans, chose que nous ne faisions pas avant et qui a permis d’étendre notre musique.

Julien: “Crystal Drop” ;j’adore le jouer et il a été en partie conçu dans une cabane au milieu de la forêt de Brocéliande.

Othello: “Gearing” est l’un de mes morceaux préférés. Sa dimension pop lui donne un côté ouvert. J’aime le jouer au didgeridoo. Il m’a invité à revoir ma pleine présence et à être plus sobre, simple et original. J’y inclus les premiers trompettes des didges comme un accompagnement harmonique. Dans le même sens, j’aime beaucoup « Chase » pour sa dynamique. Dans ce morceau, je m’approche des techniques de didgeridoo traditionnel : le yidaki de la région de l’Arnhem Land chez les Aborigènes d’Australie.

Où est-ce qu’on peut se procurer l’album?

J’aime toujours demander aux artistes une anecdote en studio ou en concert. C’est à vous!

Ah là là, on aurait beaucoup d’anecdotes… en voici quelques-unes!

  • On a cassé la voiture en allant au Handpan Festival.
  • On a joué devant des personnes complètement déchirées.
  • Repas Malgache avant de jouer = concert pimenté = ?? :-/
  • OLOJi qui joue sur une scène de deux mètres carrés, version serrée!
  • Blocage des cervicales d’un des musiciens avant le concert.
  • Othello qui s’agite sur scène, tout le monde pense qu’il danse… alors qu’il est en train d’éteindre le feu sur le tapis au festival L’Arbre qui marche!!

Mais on vous propose de regarder le bêtisier de l’enregistrement de notre premier album Osni, ça vaut le coup d’œil:

David: Super! Merci, les potos, ça fait trop plaisir d’apprendre à vous connaître un peu plus. Merci pour votre temps, votre talent et votre passion pour la musique!

Chers lecteurs, j’espère que vous vous êtes régalés et que ce dernier album vous fera voyager. Avez-vous déjà écouté l’album ou vu le groupe en live? C’était comment?

De mon côté, je vous dis à très bientôt pour une prochaine interview. D’ailleurs, quel artiste aimeriez-vous voir sur le blog MasterTheHandpan?

Pour suivre OLOJi :